12 février 2020

Un courtier immobilier : un professionnel spécialisé dans la renégociation de crédit immobilier

Par Olivia
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Une renégociation d’un crédit immobilier n’est pas une tâche facile à réaliser. Il faut non seulement convaincre le banquier de la solvabilité de l’emprunteur, mais aussi de déposer les dossiers financiers au bon moment. En réalité, la banque n’est pas obligée d’accepter une demande de crédit surtout si celle-ci a été refusée antérieurement. L’idéal est de se faire accompagner par un courtier immobilier. Ce professionnel est un partenaire précieux lorsqu’il s’agit de trouver une assurance emprunteur adaptée à chaque profil et besoin.

Comment renégocier un prêt immobilier ?

Pour renégocier le terme d’un prêt immobilier, il faut avant tout garder en tête que la mensualité de remboursement d’un crédit est constituée de deux parties dont l’une concerne le remboursement des taux d’intérêt et l’autre les capitaux empruntés. Puis, il faut aussi être conscient qu’une demande de crédit qui a été refusée antérieurement est moins crédible devant les analyses financières des banquiers. Ainsi, il est indispensable de se préparer à devoir convaincre la solvabilité de l’emprunteur et à déposer une demande au bon moment. Le moment propice de demander une renégociation de prêt immobilier serait lorsque les conditions financières de l’emprunteur sont favorables. Pour obtenir plus d’informations, la meilleure solution est de contacter un courtier. Ce dernier pourra aider le client durant les démarches. Grâce à ses compétences, il obtiendra un résultat très satisfaisant.

Les principes d’une renégociation d’un crédit immobilier

Les prêts immobiliers en cours, la demande de renégociation en termes de prêt à savoir l’anticipation du remboursement, le prolongement de prêt ou renégociation des taux d’intérêt sont légalement faisables depuis 2008. Les établissements financiers n’ont pas le droit de refuser une demande de renégociation de terme de prêt. L’emprunteur possède donc une conjoncture favorable dans une renégociation de prêt. Toutefois, on ne peut pas obliger la banque d’accepter cette démarche. De plus,  la renégociation accordée par la banque reste minimale. Celle qui est à l’origine elle-même emprunte à la BCE à un taux plus bas que celui qu’elle a accordé à l’emprunteur.

En cas de refus de renégociation du crédit par la banque, on peut tenter un rachat de prêt. Les emprunteurs ont effectivement de meilleures chances de parvenir à un rachat de crédit chez une banque concurrente. Pour les clients fidèles, ils peuvent recevoir un traitement de faveur de la part de leur banque. Certains établissements remercient leurs clients de leurs loyautés et confiances en obtenant une renégociation de crédit immobilier. Cette demande peut être aussi obtenue si la banque est en phase de campagne publicitaire pour séduire de nouveaux clients.

Quelques conseils pour renégocier le crédit immobilier

Pour bien renégocier un crédit immobilier, le premier conseil à prendre en compte est de bien préparer les dossiers. Ces derniers peuvent être de différentes sortes notamment bon, moyen et limite. C’est en fonction du type de dossier qu’il est nécessaire ou non de faire appel à un courtier professionnel. Concernant le bon dossier, l’emprunteur dispose d’un apport supérieur à 30 %, une situation professionnelle stable, des revenus supérieurs à 5 000 euros par mois pour un couple et une épargne. Pour optimiser ses chances, il est conseillé de mettre en avant des arguments frappants et recevables comme le fait d’avoir une excellente santé, d’être non-fumeur et d’avoir une bonne conduite. Il faut également présenter un projet précis.

Puis, pour le dossier moyen, l’emprunteur ne possède que 10 à 15% d’apport. Dans ce type de dossier, l’intérêt de recourir à un courtier est mince. Celui-ci consiste plus en une aide technique. Le professionnel va aider le particulier à identifier les prêts réglementés et les astuces qui peuvent encore faire baisser le coût global du dossier. Enfin, en ce qui concerne le dossier limite, le recours au courtier sera payant.

En outre, pour renégocier un crédit immobilier, il est conseillé également de faire jouer la concurrence. Pour ce faire, il faudrait comparer toutes les offres, leurs conditions, toutes les économies réalisées sur l’assurance, la durée et le taux d’intérêt. Une fois tous ceux-ci consultés, on prend la meilleure offre.

Les avantages de recourir au courtier immobilier

On sait que la renégociation d’un prêt immobilier permet d’obtenir des économies sur les frais de dossier, de la nouvelle assurance emprunteur et d’un remboursement anticipé. Pour faire cette demande auprès de la banque, il est préférable de se faire accompagner d’un courtier professionnel. En ayant les compétences dans ce domaine, il permet de gagner du temps considérable. Il peut faciliter toutes les démarches. Grâce à son réseau, il connaît les bonnes personnes à contacter et sait négocier ou préparer un dossier recevable. De plus, le courtier a également la capacité de nouer des relations de qualité avec le maximum d’établissements bancaires pour obtenir les meilleures solutions financières pour ses clients. Il n’est pas lié à une seule banque et peut proposer le dossier de son client à plusieurs établissements que ce soit de grandes banques de réseau, des organismes financiers spécialisés, des mutualistes ou même des caisses régionales.

Par ailleurs, il faut noter que les banques bénéficient également de certains avantages en faisant appel à un courtier. Ce professionnel apporte de nombreux clients aux établissements.

L’encadrement légal du métier de courtier en immobilier

Les courtiers spécialisés en renégociation de crédit immobilier ont un devoir de conseil. Pour la sécurité des emprunteurs, ils doivent respecter les réglementations strictes dans l’exercice de leur activité. Ceux-ci sont renforcés dans le Code Civil. Ils doivent de même exercer sous le statut d’intermédiaires en opération de banque et en services de paiement ou IOBSP. Ce statut est régi par le Code monétaire et financier. Il certifie un seuil minimal de formation professionnelle et une validation d’une assurance responsabilité civile pro. Enfin, un courtier en prêt immobilier est tenu au respect de règles de bonne conduite comme l’information préalable de sa clientèle, l’évaluation de ses connaissances et de son expérience au moment d’élaborer le dossier de financement, et la transparence sur le montant de sa rémunération.